Ces pratiques illégales et honteuses chez Leclerc dénoncées dans Complément d’enquête

Dans un numéro inédit de Complément d’enquête, des révélations troublantes dénoncent les pratiques d’embauche de l’enseigne Leclerc.

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Tristan Waleckx et son équipe de France 2 ont une fois de plus captivé l’audience avec un tout récent épisode. Cependant, cette fois-ci, les projecteurs de Complément d’enquête sont braqués sur une cible bien précise : l’enseigne Leclerc.

Les résultats de cette enquête se révèlent non seulement percutants, mais aussi destinés à devenir le sujet brûlant de nombreuses discussions.

Pratiques d’embauche douteuses chez Leclerc

Ce 14 septembre, une candidate fictive se glisse dans le processus de recrutement au sein du célèbre hypermarché. L’enquête s’intitule : « Prix cassés et coups de pression : révélations sur le système Leclerc ».

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Les journalistes d’investigation de France 2 expliquent : « Nous avons reçu une information sur des méthodes de recrutement étranges au sein d’un hypermarché Leclerc. L’une de nos journalistes s’est portée volontaire. »

Face à l’employeur, cette journaliste camoufle ses intentions avec brio, et sa ruse porte ses fruits. Ainsi, lors de la phase de signature du contrat, l’employeur lui révèle une clause déconcertante.

Elle devra non seulement accepter un contrat à durée indéterminée (CDI), mais aussi rédiger une lettre de démission. Perplexe, elle demande : « Est-ce normal ? » La réponse est catégorique : « Non, ce n’est pas normal. Quoi qu’il arrive, vous serez en CDI. Nous n’avons pas de contrats de 6 mois ou de 3 mois… Uniquement des CDI », explique le responsable des caisses de l’enseigne Leclerc.

Le responsable avance des arguments douteux

Le directeur l’incite ensuite à rédiger une lettre de démission. Cette dernière doit stipuler qu’elle met fin à son contrat en raison de la reprise de ses études. La manœuvre est illégale, comme le souligne l’émission.

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« Un CDD, il est taxé de façon très importante pour l’employeur. Pour éviter justement de faire des CDD et plutôt embaucher en CDI », révèle ce responsable de chez Leclerc.

En outre, il explique que les salariés en CDD reçoivent une indemnité de précarité de 10 % en plus, ainsi que 10 % supplémentaires pour les congés payés. En acceptant ce CDI truqué, la candidate renonce donc à 140 € bruts par mois, équivalant à 7 % de son salaire.

Leclerc bafoue des droits au chômage ?

L’investigation risque de mettre en péril la réputation de cette enseigne bien connue et continue à faire du bruits. Le directeur a encore avancé un autre argument pour convaincre la prétendue candidate à Leclerc. Il lui dit que sur un contrat de 35 heures, par exemple, elle aurait droit à 2 jours et demi de congés payés par mois. « Ce qui est le plus avantageux », selon lui.

Toutefois, la journaliste a poussé encore plus son investigation, en posant une autre question cruciale. En effet, elle a demandé ce qu’il adviendrait de ses droits au chômage en cas de démission. Alors, le directeur chez Leclerc s’est montré hésitant en répondant : « Ah, ça j’en sais rien, je n’ai jamais été au chômage, je ne sais pas du tout comment ça fonctionne ».

Néanmoins, le service public rappelle que « La démission ne donne pas droit à une indemnisation au titre de l’assurance chômage. À la fin de son préavis de démission, le salarié ne perçoit pas d’indemnité de rupture. »

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