Un article sur le site du Réseau canadien d’information sur le patrimoine.
Un sondage rapide et informel réalisé auprès des participants à un exposé sur les médias sociaux lors de la conférence 2012 de l’Association des musées de l’Ontario a révélé que, bien qu’une majorité de participants utilisaient les médias sociaux dans le cadre de la campagne de marketing de leur musée, plusieurs n’osent pas, notamment parce qu’ils connaissent mal les risques que cela pose.
Le risque financier est toujours un enjeu, et même s’il y a des exemples d’investissements institutionnels infructueux dans les médias sociaux, cette forme de risque est minime pour les musées de petite et de moyenne taille qui n’ont à leur disposition que du temps et des compétences techniques limités. Les sites des médias sociaux sont conçus pour être faciles à utiliser par des gens ayant des connaissances rudimentaires en informatique, ce qui a contribué à simplifier le travail pour les petits organismes novices dans ce domaine.
Lire l’article sur le site du RCIP (réseau canadien d’information sur le patrimoine).
Quelques remarques sur cet article
Cet article très intéressant intervient à point nommé. En effet, trois community managers ont pris le temps de nous expliquer leur métier et ses complexités. Le risque soulevé ici par les musées sondés est bien entendu celui du troll, c’est-à-dire la personne, de façon délibérée ou non, qui nuit à la réputation de la structure.
Nos trois responsables de médias sociaux (car telle n’est pas uniquement leur casquette) soulignent en effet qu’ils ont été amenés à rencontrer des cas extrêmes, mais que finalement le musée conserve un capital sympathie énorme. Très souvent la gestion de cas extrêmes ou de trolls se fait assez simplement. Plutôt que de procéder à un échange frontal, il ne faut pas hésiter soit à répondre sur un ton décalé (musée du quai branly) ou à laisser un espace d’expression spécifique sur la plateforme, qui ne polluera pas le flux (Centre Pompidou). Parfois, il reste important d’intervenir afin de calmer le jeu, les fans/abonnés pouvant créer, entre eux, des discussions très animées, qui ne vont d’ailleurs pas forcément à l’encontre du musée (musée de Cluny).
Jetez un oeil à la galerie des trolls de nos CM… 🙂
- Des spécialistes de l’épée débattent sur la page Facebook de l’expo “L’épée…” du musée de Cluny © DR
- Appel au calme du musée de Cluny après des échanges houleux © DR
- Textes de protestations sur l’exposition d’Adel Abdessemed, ‘Je suis innocent’ sur la page Facebook du Centre Pompidou © DR
- Textes de protestations sur l’exposition d’Adel Abdessemed, ‘Je suis innocent’ sur la page Facebook du Centre Pompidou © DR
- Réponse décalée du musée du quai branly © DR
- Réponse décalée du musée du quai branly © DR
- Réponse décalée du musée du quai branly © DR
- Réponse décalée du musée du quai branly © DR
Enfin, l’innovation et la prise de risque sont au coeur de la conférence Culture Business de demain, le 9 janvier 2013, à l’Institut du Monde Arabe. Cette conférence a pour but de décrypter les tendances, connaître les acteurs de l’innovation, transmettre les bonnes pratiques de la communication et apporter des stratégies et les outils aux organisations culturelles pour se développer. une excellente formation et information pour les structures frileuses de se lancer sur la toile ou ne sachant comment manipuler les outils marketing qui s’offrent à elles.
Aude Mathey
Une formation proposée par l’ADETEM peut d’ailleurs intéresser les structures qui se sentent mal à l’aise avec des comportements parfois agressifs sur la toile : http://www.adetem.org/xwiki/bin/view/NBAdetem/Evenement?manif=NBAdetemEvenementClassData.yDnizyADLNSIsuL9
@AudeMathey
Médias sociaux com. outil 2 marketing : quels sont les risques? http://t.co/IHrElwgG Article à rapprocher de l’TW de nos 3 CM. cc @rcip_chin
@Maudyenette
Médias sociaux comme outil de marketing : quels sont les risques? http://t.co/7Hw1bGrh