L’Institut national de l’audiovisuel (Ina) et l’Opéra national de Paris ont tous deux passé une convention de numérisation, de collection et de stockage des fonds de l’Opéra par l’Ina.
Après la polémique de la numérisation massive des fonds de bibliothèques internationales par Google, la prise de position courageuse du directeur de la Bnf de l’époque en lançant le projet Gallica (numérisation des fonds français) puis Europeana (numérisation des fonds européens), la création de bases de données gigantesques des fonds des musées français par le Ministère de la culture et de la communication, on assiste (enfin !) à une préservation du patrimoine de l’une des institutions les plus emblématiques du spectacle vivant en France : l’Opéra national de Paris.
Constitué depuis 1971, ce fonds représente plus de 10.000 supports, soit plus de 7.000 heures d’images et plus de 6.000 de sons.
“L’INA sera chargé également du stockage de toutes les captations réalisées par les équipes internes de l’Opéra de Paris: répétitions générales et représentations d’opéras, de ballets et de concerts”, précise le communiqué de l’INA.
Le fonds audiovisuel de l’Opéra de Paris sera disponible dans les conditions du dépôt légal, auprès d’un public de chercheurs dans le cadre de l’activité de consultation de l’Inathèque.