Depuis plus de 10 ans, les musées suivent avec intérêt le potentiel des nouvelles technologies 3D. La disponibilité relativement récente des technologies d’impression et de balayage en 3D a suscité de nouveaux débats. Les délégués participant à la conférence annuelle du National Council on Public History à Ottawa ont été conviés à une séance de présentation de ces technologies, animée par l’Université Western et parrainée par l’Ontario Augmented Reality Network (OARN).
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Quelques remarques
Il est vrai que les imprimantes 3D peuvent constituer un atout indéniable dans la reproduction d’oeuvres pour des expositions.
Néanmoins, j’y vois un débouché nettement plus mercantile mais aussi plus intéressant pour les amateurs d’art : la possibilité de pouvoir reproduire l’oeuvre de son choix à des fins personnelles. Bien entendu, un buste en pierre ne pourra être reproduit qu’en composite ou matériaux plastiques et pour l’instant le choix des couleurs n’est peut-être pas forcément au point, sans parler du coût relativement prohibitif pour l’instant des imprimantes 3D.
Les musées pourraient alors créer là aussi une communauté de fans qui se partageraient les photos de leurs plus belles créations inspirées des oeuvres. Les fichiers devront être fournis par les musées, de façon à éviter quelques soucis avec les ayant-droits.
Cette impression “à la maison” pourrait aussi avoir son intérêt pour des débouchés éducatifs. Il sera plus facile alors à l’enseignant de présenter une oeuvre à la classe en 3D qu’en version papier, les deux étant bien entendu complémentaires. La 3D rendrait ainsi le cours plus éducatif.
Quelles autres applications au sein des musées les imprimantes 3D peuvent apporter selon vous ?