Propriétaires, attention à cette nouvelle augmentation qui vous cible : ce qui vous attend

En 2024, les propriétaires doivent s'attendre à payer encore plus cher certaines taxes. Les hausses successives se poursuivent.

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Les propriétaires le savent. Chaque année, ils doivent payer un certain nombre de taxes. Le problème n’est pas tant leur existence. Le problème réside plutôt dans leur augmentation constante et parfois même spectaculaire. 

Malheureusement, en 2024, la hausse continue. Elle sera moins impressionnante qu’en 2023, une année tristement record. Cependant, cette augmentation des taxes continue de grignoter le pouvoir d’achat des Français. Les communes souhaitent amortir l’absence de la taxe d’habitation.

Une nouvelle hausse pour les propriétaires

La taxe foncière, en constante augmentation, devrait connaître une nouvelle hausse en 2024. En effet, cette augmentation est estimée à un minimum de +3,9 % pour cette année. Par ailleurs, la proposition de faire contribuer les propriétaires occupants pour des loyers fictifs refait surface.

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Malheureusement pour eux, d’autres propriétaires doivent payer une autre taxe. Et elle augmente elle aussi. Cette taxe, c’est celle sur les abris de jardin. 

Cette hausse n’est pas une surprise pour les propriétaires. En réalité, cette taxe ne cesse d’augmenter depuis huit ans. Indexée sur le coût de la construction, son augmentation pourrait atteindre 3,4 % cette année.

Des montants variables 

Le montant de la taxe sur l’abri de jardin dépend d’abord de la localité où le propriétaire réside. Il repose sur une « base forfaitaire » qu’il faut multiplier par la surface de l’abri de jardin. 

Le résultat de cette opération doit ensuite être multiplié par les taux communaux et départementaux. Pour illustrer ces variations, prenons quelques exemples. À Grau du Roi, la taxe sur l’abri de jardin atteint 425 euros, tandis qu’au Touquet, elle s’élève à 602 euros et à Cabourg, à 629 euros.

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Ces chiffres démontrent que la localité est un facteur déterminant. Néanmoins, la facture s’avère élevée partout. La question qui se pose alors est de savoir comment réduire cette taxe tout en respectant la réglementation.

Comment les propriétaires peuvent-ils contourner la taxe ?

Il existe des moyens légaux de faire baisser cette taxe sur les abris de jardin, et ceux-ci ne contreviennent pas à la loi. La première (et la plus évidente) consiste à ne pas dépasser la limite règlementaire de 5 m². En suivant cette approche, les propriétaires évitent d’entrer dans la catégorie des personnes concernées par cette nouvelle augmentation.

Pour obtenir une exonération, une autre option consiste à opter pour un abri de jardin démontable. En effet, la taxe ne s’applique qu’aux abris fixés au sol. Bien sûr, cela suppose que les propriétaires soient prêts à démonter et remonter l’abri selon leurs besoins. Si cette tâche ne les décourage pas, c’est une option à considérer.

Une autre solution serait de ne pas créer un abri complètement fermé. Cela signifie que cet espace ne serait pas uniquement destiné à abriter des outils. En aménageant l’espace de manière à le transformer en une sorte de pergola, la taxe sur l’abri de jardin perdrait sa justification.

Enfin, les plus courageux peuvent choisir de s’installer là où la taxe n’existe pas. En effet, certaines communes ne l’exigent pas nécessairement. Il ne reste plus qu’à envisager un déménagement pour devenir propriétaire dans ces localités où cette taxe ne figure pas parmi les obligations.

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