Intervenante : Cristina Alovisetti, Directrice exécutive de Sociedad Prado Difusion, Musée du Prado.
Selon Cristina Alovisetti, travailler avec les NTIC c’est bien, mais ce n’est pas tout. Il ne faut pas perdre de vue ses objectifs ni oublier de prendre en compte la structure dans laquelle on évolue.
Utiliser les NTIC pour et par eux-mêmes est voué à la perdition tant que l’on ne les aura pas intégrés dans une stratégie globale.
Après ce court avertissement, Cristina Alovisetti rappelle quelques expériences au musée du Prado.
C’est après une étude approfondie de leur public sur la toile et en présentiel que les NTIC ont pu évoluer au musée du Prado. Avec les changements en cours – dont bientôt l’inauguration de la nouvelle extension -, le Prado avait besoin de s’adapter à son public et à ses besoins tout en gardant en tête la mission de service public qui lui était confiée.
C’est en fait grâce au marketing mix et notamment à la notion de “marque” que le musée a pu créer un lien plus fort avec ses visiteurs. En effet, ces derniers ressentaient le besoin d’un lien émotionnel fort avec la structure et non plus seulement l’affect provoqué par la marque.
Un site Internet de musée, ou de toute autre structure culturelle par extension, doit pouvoir répondre à quasiment tous les besoins du visteurs : à savoir les informations pratiques, un aperçu des collections, un contenu éducatif…
Pour simplifier la hiérarchie des publics, les visiteurs d’un musée peuvent être divisés selon trois comportements :
– le visiteur interactif ou cherchant du contenu éducatif,
– le visiteur virtuel qui visite le site pour préparer sa visite,
– l’expert qui a besoin d’une information détaillée.
Si on prend en compte ces différents profils de visiteurs, il devient alors possible de croiser les champs d’information et de créer des échanges afin d’attirer un public toujours plus nombreux et plus captif.