Ces salariés du privé peuvent obtenir 5% de plus pour leur pension de retraite, le cas spécifique

Certains retraités peuvent profiter d'une surcote très intéressante sur leur pension de retraite. Mais il faut respecter les conditions.

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Les salariés du privé peuvent prétendre à une surcote de 5% sur leur pension de retraite complémentaire. Contrairement, cette dernière augmente pour leur plus grand plaisir. Cette mesure vise à compenser les impacts négatifs de la récente réforme qui ajoute deux ans de travail aux Français.

Pour tirer profit de cette mesure avantageuse, il est nécessaire de remplir certaines conditions et de fournir des justificatifs spécifiques. En retour, la pension complémentaire augmente, ce qui est une excellente nouvelle.

Retraite : comment profiter de la surcote ?

La surcote de 5% sur la retraite complémentaire n’est pas accessible à tous. Tout d’abord, il faut avoir au moins 63 ans. Et surtout, il faut être parents. En effet, cette surcote vise à récompenser les parents qui ont mis leur carrière entre parenthèse pour s’occuper de leurs enfants.

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En travaillant un an de plus, entre 63 ans et 64 ans, les salariés peuvent profiter de 5% de surcote. Autrement dit, ils gagnent 1,25% par trimestre. 

Bien évidemment, seuls les retraités qui ont au moins un enfant à charge peuvent prétendre à cette surcote parentale. La définition d' »enfant à charge » englobe les mineurs (moins de 18 ans), les étudiants âgés de 18 à 25 ans, et les enfants en situation d’invalidité constatée avant l’âge de 21 ans.

La majoration familiale de 5% persiste tant que le retraité a au moins un enfant à charge. Elle est temporaire puisqu’elle cesse quand les enfants ne sont plus à la charge des parents.

Des justificatifs à fournir pour en profiter

Chaque année, l’Agirc-Arrco envoie un document aux parents retraités pour vérifier si leur enfant est toujours à leur charge.

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Outre le formulaire de justification à remplir, l’assuré doit fournir des pièces justificatives attestant de la dépendance continue de son enfant. Ces documents peuvent inclure le certificat de scolarité, le certificat d’apprentissage, l’attestation d’inscription à Pôle emploi et la carte d’invalidité. 

Le retraité dispose d’un mois, généralement à partir d’octobre, pour répondre à ce courrier. Il est impératif de respecter les délais. En effet, dans le cas contraire, le senior risque de perdre ses droits à la majoration familiale.

Les avantages de la surcote

Cette surcote concerne les deux parents. À l’origine, seules les femmes pouvaient en profiter. En effet, la surcote avait pour but d’aider les mères pénalisées par l’arrivée d’enfants à la maison. Mais, depuis le 1ᵉʳ janvier 2010, les trimestres cotisés pour l’éducation d’un enfant peuvent être partagés entre les deux parents. 

De plus, la surcote familiale est cumulative et proportionnelle au nombre d’enfants à charge. Ainsi, avec deux enfants à charge, la majoration sera de 10%. Enfin, elle atteint 15% avec trois enfants. Les majorations évoluent selon le nombre d’enfants sous la responsabilité du retraité.

Cependant, il est important de noter que cette surcote a une durée limitée et ne persiste que tant que le senior a au moins un enfant à charge. Si le retraité est éligible à la surcote de 10%, elle prendra le relais dès que celle de 5% expirera. Bien que les deux surcotes ne soient pas cumulables, elles peuvent se succéder, concernant les parents d’au moins trois enfants.

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